Le patient est debout, pieds joints, yeux ouverts puis fermés, les bras le long du corps
L’EPREUVE DES BRAS TENDUS
Le patient est en position assise ou debout, bras tendus vers l'avant, dos non appuyé
Voir ataxie posturale syndrome vestibulaire périphérique (lien)
Voir ataxie posturale cérébelleuse (lien)
Le patient marche sur une ligne. On recherche une chute ou des embardées.
Le patient effectue plusieurs fois trois pas en avant puis en arrière (peut être réalisé sur une plus longue distance), yeux fermés. On recherchera une marche en "étoile".
Le patient est debout et piétine sur place (50 pas) avec les yeux ouverts puis fermés. On recherche une rotation (> à 60°) lors du piétinement.
L'ensemble de ces tests permet aussi d'apprécier un élargissement du polygone de sustentation.
Voir ataxie dynamique vestibulaire périphérique (lien)
Voir ataxie dynamique vestibulaire centrale (lien)
Voir ataxie dynamique cérébelleuse (lien)
On lui demande d'écarter son bras au maximum et de venir ensuite toucher son nez. Le patient répète la manœuvre le plus vite possible avec de grande amplitude.
Le patient peut également toucher son nez (ou son oreille) puis le doigt de l'examinateur
Le patient est allongé. On lui demande de placer son talon sur le genou controlatéral puis de le descendre le long du tibia.
Il n'y a pas de d'ataxie cinétique dans le syndrome vestibulaire périphérique (lien)
Voir ataxie cinétique cérébelleuse (lien)
Le nerf olfactif est responsable de la perception de l'odorat. Il est exceptionnellement atteint dans les vertiges.
Le détail de l'examen clinique du nerf I est décrit dans la vidéo.
Le nerf optique est responsable de la vision. Il est exceptionnellement atteint dans les vertiges.
Demander au patient si sa vision est trouble ou s'il présente une amputation de son champ visuel.
Le détail de l'examen clinique du nerf II est décrit dans la vidéo.
Le nerf trochléaire (IV) est responsable du mouvement de l'œil vers le bas et l'intérieur.
Le nerf abducens (VI) est responsable du mouvement de l'œil vers l'extérieur.
Le nerf occulomoteur commun (III) est responsable des autres mouvements de l'oeil. Il innerve le muscle élévateur de la paupière supérieure et du muscle constricteur pupillaire.
Observer la position des paupières du patient, la taille des pupilles, la position du regard primaire et si les yeux sont alignés.
On demande au patient s’il présente une diplopie. En cas de diplopie, on précisera s’il s’agit d’une diplopie monoculaire ou binoculaire en cachant chaque oeil alternativement. La diplopie monoculaire (présente à la fermeture de l'oeil controlatéral) oriente vers un problème ophtalmologique
On teste le mouvement oculaire : Demander au patient de fixer notre index, situé à une 20aine de cm, et de le suivre avec les yeux dans toutes les directions du regard. Puis rapprocher le doigt vers le nez du patient pour rechercher vérifier réflexe d'accommodation convergence. Demander s'il y a apparition d'une diplopie.
Parfois il est nécessaire de soulever la paupière pour mieux apprécier le ragard vers le bas (surtout en cas de suspicion d'atteinte du nerf IV).
On peut rechercher la présence d'un réflexe photo-moteur direct (œil stimulé) et consensuel (œil controlatéral).
Le détail de l'examen clinique est décrit dans la vidéo. Ne pas hésiter à tamiser la lumière pour mieux apprécier le réflexe photomoteur direct et indirect.
Réflexe occulovestibulaire et cover test pour dépister un strabisme sont développés dans la partie HiNTS (lien)
Le nerf trijumeau est responsable de la sensibilité et de la motricité de la face et de la mastication. Il se divise en trois branches : la branche ophtalmique, la branche maxillaire et la branche mandibulaire.
Pour la partie sensitive
Effleurez la peau du patient avec votre doigt pour tester la sensiblité des différents territoires du V des 2 côtés de la face.
V1 : le front essentiellement
V2 : les pommettes essentiellement
V3 : le menton essentiellement
Recherchez en cas de doute une hypoesthésie du réflexe cornéen avec le coin d'une compresse
Pour la partie motrice
Appréciez la contraction des muscles masticateurs en demandant au sujet de serrer très fort les dents.
Ou demandez au sujet de mordre un abaisse langue et on tire dessus pour l'arracher. On palpe éventuellement les muscles pour déceler une asymétrie de la contraction. Demandez au patient de déplacer la mâchoire vers l'avant et le côté.
Le nerf facial est responsable de la motricité du visage, ainsi que de la salivation et de la production de larmes
Observer le patient au repos. Porter votre attention sur les rides du front, les plis nasaux, la bouche, la commissure labiale, les paupières et sur la présence d'un larmoiement.
Puis, demandez de fermer très fort les yeux, de sourire, d’ouvrir la bouche et de gonfler les joues.
Le nerf vestibulocochléaire est responsable de l'audition et de l'équilibre. Il se divise en deux branches : la branche vestibulaire, qui contrôle l'équilibre, et la branche cochléaire, qui contrôle l'audition.
Le nerf cochléaire
Chuchoter "M'entendez vous?" à chaque oreille.
Une épreuve au diapason de Rinne et Weber permet de différencier une surdité de perception ou de transmission. Cette épreuve est développée plus bas.
Le nerf vestibulaire
Pour la déglutition et phonation (IX, X)
Demandez au patient s'il présente des difficultés à avaler, des fausses routes, un reflux des liquides par le nez. Rechercher un voix nasonnée ou bitonale.
Demandez au patient d'ouvrir la bouche. Observez la position de la luette et le voile du palais pour rechercher une déviation. Introduisez un abaisse langue et demander au patient de dire "aaaah" afin d’apprécier la constriction du palais ainsi que la voix.
Tester le nerf hypoglosse (XII)
Demander au patient de tirer la langue. On recherche alors une déviation du côté opposé à l'atteinte.
Demander au patient de soulever les épaules contre résistance pour tester le muscle trapèze.
Le patient est assis et incline légèrement sa tête du côté à examiner.
L'examinateur tient l'otoscope dans une main et tire doucement le pavillon de l'oreille vers l'arrière et le haut avec l'autre main pour redresser le conduit auditif.
L'otoscope est ensuite inséré dans le conduit auditif en le dirigeant vers le tympan.
Voir rubrique HiNTS (lien)
Voir rubrique Les manoeuvres (lien)
Vous pouvez vous référer au Collège des Enseignants de Neurologie (lien)