On recherchera une hyposmie, une anosmie, une hyperosmie.
On recherchera :
Hémianopsie de segment variable selon l'atteinte centrale : latérale homonyme droite ou gauche, bitemporale, binasale
Quadranopsie droite ou gauche , supérieure ou inférieure
Hémianopsie altitudinale
Ptosis
Diplopie verticale ou oblique et/ou un strabisme divergeant ( avec impossibilité de mouvoir le globe oculaire en haut, en bas et en adduction)
Une mydriase qui peut être réactive ou non à la lumière
Entraîne une diplopie verticale qui s’accentue lorsque le sujet regarde vers le bas et vers le côté sain. La paralysie affecte l’abaissement du globe oculaire surtout lorsque ce globe oculaire est en adduction. Le globe oculaire apparaît dévié en haut et en dedans.
Pour compenser le sujet incline la tête sur l'épaule du côté sain et tourne la tête vers ce côté sain.
Cette paralysie est exceptionnellement isolée (atteinte plus ou moins complète du III ou du VI)
Une diplopie horizontale
Un strabisme convergeant
Il existe d'autres pathologies centrales comme les ophtalmoplégies internucléaires ou supranucléaires qui ne sont pas développées ici
On peut observer une névralgie du trijumeau (ou névralgie faciale) qui a pour une origine une atteinte centrale ou périphérique :
une douleur fulgurante, à type de décharges électriques, intense, survenant en salves de quelques secondes.
qui peut être déclenchée par la mastication, brossage des dents ou le simple contact par effleurement d'une zone gâchette (ou trigger-zone)
Des paresthésies ou une anesthésie de topographie variable selon le nerf touché
Une Hypoesthésie ou anesthésie d'une ou de plusieurs branches du nerf (voir anatomie)
D'un déficit de la contraction massétérine et de la diduction par atteinte du nerf V moteur
L'atteinte du nerf VII peut avoir comme territoire l'hémiface supérieure ou inférieure selon le site de la lésion du nerf facial :
L’étage supérieur :
Au repos :
Asymétrie de la face du côté atteint : (effacement des rides du front et du pli naso génien, lagophtalmie = élargissement de la fente palpébrale)
Aux mouvements volontaires :
Signe Charles Bell = occlusion incomplète de l’oeil (le globe oculaire se déplace vers le haut et l’oeil reste ouvert)
Dans les formes frustres, le signe des cils de Souques = cils mieux visibles du côté atteint lorsqu'on demande au malade de fermer les yeux très fort.
Abolition du réflexe oculaire à la menace.
A l'étage inférieur
Au repos :
Un effacement du pli naso-génien, une chute de la commissure labiale alors que la bouche est attirée vers le côté sain
Aux mouvements volontaires :
Le malade ne peut ni sourire, ni gonfler la joue, ni siffler; ni prononcer les lettres labiales
Pour l'atteinte vestibulaire
Pour l'atteinte cochléaire
Le test de Rinne :
Absence de surdité : le temps de la conduction aérienne (CA) est supérieur au temps de conduction osseuse (CO). On dit que le Rinne est positif.
La CA est d'environ 40 secondes. La CO est d'environ 20 secondes.
Surdité de transmission : la CA est inférieure à CO. On dit que le Rinne est négatif.
Surdité de perception : la CA est supérieure à la CO par diminution de la CO. On dit que le Rinne est positif.
Le test de Weber :
Absence de surdité : le patient perçoit la vibration sans latéralisation franche.
Surdité de transmission : le patient perçoit la vibration du côté de l'oreille malade.
Surdité de perception : le patient perçoit la vibration du côté de l'oreille saine.
NB : les atteintes du IX, X, XI I sont rarement isolées et s'associent souvent
Une dysphagie non douloureuse, notamment des solides
Des troubles de déglutition avec fausses routes
Le signe du rideau : lorsque le patient dit "aaah", la paroi postérieure du pharynx se déplace en masse vers le côté sain comme un rideau qui se ferme
Une paralysie vélo-palatine
Trouble modéré de la déglutition en cas d'atteinte modérée jusqu'au reflux des liquides par le nez en cas d'atteinte sévère
La luette est attirée du côté sain, l’hémi-voile paralysé est surélevé et élargi.
Le réflexe nauséeux est aboli du côté paralysé.
La voix est nasonnée.
Une paralysie laryngée unilatérale:
Dysphonie avec une voix bitonale, aphonie quand l’atteinte est bilatérale
Une paralysie de l'hémi langue :
Atrophie de l'hémilangue mais elle est le plus souvent le siège de fasciculations.
Lorsqu'on demande au malade de tirer la langue, elle est déviée vers le côté paralysé.
Absence de contraction du sterno-cléido-mastoïdien dans les mouvements contrariés de flexion de la tête en avant et de rotation vers le côté opposé.
Un creusement du creux sus claviculaire, une déviation de l'omoplate en bas et en dehors, un moignon d'épaule abaissé, et impossibilité de hausser l'épaule du côté atteint.
NB : cette atteinte est rarement isolée. Le plus souvent, elle est associée à une atteinte du IX, X.